fr | « J’attendais les musiciens qui allaient jouer ensemble pour la première fois. Après avoir soigneusement sélectionné et récupéré différents matériaux à Emmaüs, ou dans différents bacs à chutes de l’école, je les disposais sur les tables dans cet espace.Quelques microphones ici et là, plusieurs rouleaux de scotchs, des serres-joints, des élastiques, de la ficelle. De quoi bricoler un peu. »
Le projet consiste en l’élaboration d’un groupe de musique. Ses managers, ses membres, ses instruments, son univers, son jeu, ses répétitions, ses enregistrements, son label, sa première date, sa première performance. La musique est un prétexte pour soulever un problème plus important. La spécialisation des individus et leurs acquis entraînent un manque de communication au sein même de notre société. Manque de communication se traduisant souvent par des projets plus égocentrés et souvent déconnectés de nos réels besoins.
C’est en cela que : Le trajet doit permettre de faire un pont. Entre les disciplines, les expertises, les connaissances, les acquis, les rêves et les réalités. Le trajet doit être connecté. Connecté aux envies et aux besoins de tous ces acteurs, connecté à notre environnement. Connecté à nos vies au réel et au tangible.Le groupe doit être composé de membres hétéroclites visant à un but commun. Une harmonie. La musique doit être vue comme un langage. En ce sens, tous les instruments sont sur un pied d’égalité. Certains donnent le ton, d’autres le rythme, d’autres la mélodie. Il s’agit pour dialoguer de s’écouter, de prendre la parole, de la laisser, d’affirmer son positionnement, comme de comprendre celui des autres. Aucune proposition ne doit être écartée sous prétexte qu’une autre est plus juste. La justesse consiste en un équilibre et une harmonie des propositions de chacun.
en | « I was waiting for the musicians who were going to play together for the first time. After having carefully selected various materials at Emmaüs, or in various leftovers from the school, I arranged them on tables in this space. Some microphones here and there, several kinds of tapes, clamps, rubber bands, cords. What to tinker a little. »
The project consists of the elaboration of a music group. Its managers, its members, its instruments, its universe, its play, its rehearsals, its recordings, its label, its first performance. The music is a pretext to stir up a more important problem. The specialization of the individuals and their experiences carry a lack of communication within our society. Lack of communication being often translated by projects more egocentrics and often disconnected from our real needs.
This is why : The journey has to make a bridge. between the disciplines, the expertises, knowledge, experiences, dreams and realities. The journey must be connected. Connected to the desires and to the needs of all the actors, connected to our environment. Connected to our lives in the reality and in the tangible. The group has to consist of heterogeneous members aiming at a common purpose. A harmony. Music must be seen as a language. This way, all the instruments are on an equal footing. Some set the tone, others the rhythm. It is a question to have a dialogue, to listen to, to speak, to quiet, to assert his positioning, as to understand the others. No proposal must be moved away just because an other one is more just. The correctness consists of a balance and a harmony of the proposals of each.
PROJECT BY
Lucas RAMOND
YEAR
2018
CLIENT
Projet mené dans le cadre du Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique, obtenu avec les félicitations du jury. Esad de Reims
Musiciens : Hugo Caburet · Amine Mechiche · Léo Scherr · Thomas Schmahl
Tuteurs extérieur : Jason Van Gulick, Césaré : Centre national de création musicale.
Performé pour la première fois à La Magnifique Avant-Garde, à Quartier Libre, festival de musique expérimentale Reims.
FEATURES
Réflexions et expériences autour de l'intelligence collective et du groupe de travail. Conception d'objets sonores.
fr | « J’attendais les musiciens qui allaient jouer ensemble pour la première fois. Après avoir soigneusement sélectionné et récupéré différents matériaux à Emmaüs, ou dans différents bacs à chutes de l’école, je les disposais sur les tables dans cet espace.Quelques microphones ici et là, plusieurs rouleaux de scotchs, des serres-joints, des élastiques, de la ficelle. De quoi bricoler un peu. »
Le projet consiste en l’élaboration d’un groupe de musique. Ses managers, ses membres, ses instruments, son univers, son jeu, ses répétitions, ses enregistrements, son label, sa première date, sa première performance. La musique est un prétexte pour soulever un problème plus important. La spécialisation des individus et leurs acquis entraînent un manque de communication au sein même de notre société. Manque de communication se traduisant souvent par des projets plus égocentrés et souvent déconnectés de nos réels besoins.
C’est en cela que : Le trajet doit permettre de faire un pont. Entre les disciplines, les expertises, les connaissances, les acquis, les rêves et les réalités. Le trajet doit être connecté. Connecté aux envies et aux besoins de tous ces acteurs, connecté à notre environnement. Connecté à nos vies au réel et au tangible.Le groupe doit être composé de membres hétéroclites visant à un but commun. Une harmonie. La musique doit être vue comme un langage. En ce sens, tous les instruments sont sur un pied d’égalité. Certains donnent le ton, d’autres le rythme, d’autres la mélodie. Il s’agit pour dialoguer de s’écouter, de prendre la parole, de la laisser, d’affirmer son positionnement, comme de comprendre celui des autres. Aucune proposition ne doit être écartée sous prétexte qu’une autre est plus juste. La justesse consiste en un équilibre et une harmonie des propositions de chacun.
en | « I was waiting for the musicians who were going to play together for the first time. After having carefully selected various materials at Emmaüs, or in various leftovers from the school, I arranged them on tables in this space. Some microphones here and there, several kinds of tapes, clamps, rubber bands, cords. What to tinker a little. »
The project consists of the elaboration of a music group. Its managers, its members, its instruments, its universe, its play, its rehearsals, its recordings, its label, its first performance. The music is a pretext to stir up a more important problem. The specialization of the individuals and their experiences carry a lack of communication within our society. Lack of communication being often translated by projects more egocentrics and often disconnected from our real needs.
This is why : The journey has to make a bridge. between the disciplines, the expertises, knowledge, experiences, dreams and realities. The journey must be connected. Connected to the desires and to the needs of all the actors, connected to our environment. Connected to our lives in the reality and in the tangible. The group has to consist of heterogeneous members aiming at a common purpose. A harmony. Music must be seen as a language. This way, all the instruments are on an equal footing. Some set the tone, others the rhythm. It is a question to have a dialogue, to listen to, to speak, to quiet, to assert his positioning, as to understand the others. No proposal must be moved away just because an other one is more just. The correctness consists of a balance and a harmony of the proposals of each.
PROJECT BY
Lucas RAMOND
YEAR
2018
CLIENT
Projet mené dans le cadre du Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique, obtenu avec les félicitations du jury. Esad de Reims
Musiciens : Hugo Caburet · Amine Mechiche · Léo Scherr · Thomas Schmahl
Tuteurs extérieur : Jason Van Gulick, Césaré : Centre national de création musicale.
Performé pour la première fois à La Magnifique Avant-Garde, à Quartier Libre, festival de musique expérimentale Reims.
FEATURES
Réflexions et expériences autour de l'intelligence collective et du groupe de travail. Conception d'objets sonores.